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Vos questions, nos réponses

À quoi va s’intéresser l’étude i-Share ? Pourquoi ? Comment ? Qui sont les chercheurs associés ? Qu’est-ce qui me garantit que les infos que je vais donner resteront confidentielles…? Vous trouverez ici les questions les plus souvent posées. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas. Nous y répondrons.

5. LA BIOBANQUE ET LA BANQUE D’IMAGERIE I-SHARE

Une biobanque est une collection d’échantillons biologiques conservés en vue d’être utilisés pour faire progresser la recherche médicale, avec l’accord des participants.

Combler le manque de données sur la santé des étudiants tel est l’enjeu de l’étude i-Share.

Pour compléter l’ensemble des données de santé récoltées via les questionnaires annuels, l’étude i-Share a décidé de se doter d’une banque de données biologiques et d’une banque de données d’imageries cérébrales par IRM (imagerie par résonance magnétique).

Les chercheurs savent que les jeunes adultes peuvent être exposés à des maladies qui ont parfois des conséquences sérieuses sur leur santé et un retentissement sur leurs activités quotidiennes ou leurs études.

De plus, certaines habitudes de vie qui se mettent en place à cet âge peuvent avoir un impact sur la survenue de maladies chroniques plus tard dans la vie, comme par exemple les maladies cardiovasculaires ou les maladies neurodégénératives.

Par conséquent, l’objectif des recherches qui seront menées consiste à mieux appréhender ces éléments afin de pouvoir améliorer la santé des étudiants et mieux prévenir la survenue de maladies à un âge plus avancé.

Les données biologiques, dont peuvent être également dérivés des marqueurs génétiques, et les données d’imagerie cérébrale constituent des « biomarqueurs » extrêmement utiles pour comprendre plus finement l’état de santé des étudiants et appréhender les facteurs qui pourraient influencer la survenue de maladies à un âge plus avancé.

Ils permettent par ailleurs de pointer directement sur les voies biologiques impliquées, ce qui est intéressant en vue de développer, à terme, de nouvelles approches thérapeutiques.

La constitution de la biobanque i-Share fait appel à 2000 Sharers volontaires.

2000 Sharers volontaires seront inclus d’ici mi-2017.

Pour participer, il suffit :

  • d’être Sharer (inscrit à l’étude i-Share et avoir complété le questionnaire « Qui es-tu l’étudiant ? »),
  • d’être âgé de moins de 35 ans,
  • d’effectuer les tests des fonctions cérébrales « Comment ça va, les neurones ? »,
  • de remplir le formulaire en ligne en cliquant ici.

Pour participer, il faut se rendre à 3 RDV :

  • Une visite d’inclusion : présentation du projet, réponses aux éventuelles questions et vérification de l’éligibilité du Sharer, campus Carreire de l’université de Bordeaux ou à l’Espace Santé Etudiant (Pessac).
  • Un prélèvement sanguin à jeun au centre de prélèvement du CHU Pellegrin (Bordeaux).
  • Une IRM cérébrale suivie de quelques tests neuropsychologiques sur tablette au bâtiment IBIO, campus Carreire de l’université de Bordeaux.

Si vous participez, vous serez convoqué à 3 RDV qui dureront 30min pour la visite d’inclusion, 30min pour le prélèvement sanguin et 1h45 pour l’IRM et les tests sur tablette.

Dans le cadre légal s’appliquant à toute étude de recherche clinique, une évaluation des contraintes subies a lieu et donne parfois recours à une indemnisation du participant.

C’est le cas pour les banques de données i-Share dont l’indemnisation s’élève à 80€ (40€ pour le prélèvement sanguin et 40€ pour l’IRM).

Vous recevrez également des résultats des dosages de routine du prélèvement sanguin (cholestérol total, HDL‐cholestérol, LDL‐cholestérol, triglycérides, glycémie) par courrier si vous le souhaitez.

La biobanque et l’IRM cérébrale sont parties intégrantes de i-Share.

Le professeur Stéphanie Debette est responsable de la partie prélèvement sanguin et le professeur Bernard Mazoyer de la partie IRM.

Tous deux sont membres du comité directeur de i-Share.

Les données biologiques et génétiques récoltées permettront :

  • d’étudier des déterminants biologiques de certaines affections, actuelles ou futures, pouvant toucher les jeunes afin de mieux déceler les personnes à risque en vue de stratégies de prévention ou thérapeutiques,
  • de tester certaines hypothèses scientifiques sur les mécanismes d’apparition des maladies et les circuits biologiques impliqués, en vue de faciliter le développement de nouvelles approches thérapeutiques.
    Les recherches à partir des IRM cérébrales vont permettre d’explorer le fonctionnement cérébral, de caractériser la variabilité morphologique et fonctionnelle du cerveau chez le jeune adulte.

Il s’agit là d’une étape fondamentale pour comprendre le fonctionnement du cerveau et ses maladies.

Tous les projets sont analysés par les instances scientifiques de i-Share.

D’autre part, un conseil éthique indépendant a accepté de revoir tous les projets faisant appel à la biobanque.

La biobanque et l’IRM cérébrale sont parties intégrantes de i-Share et sont majoritairement financées par les fonds « Investissements d’avenir » d’origine gouvernementale.

Ce projet est financé par le conseil européen de la recherche (ERC) dans le cadre du programme européen pour la recherche et l’innovation Horizon 2020 sous l’agrément No 640643.*

Les analyses génétiques utilisant des technologies de génotypage et de séquençage à haut débit sont financées le conseil européen de la recherche (ERC starting grant).

Il n’y a aucun financement privé à l’origine de ces études.

* This project has received funding from the European Research Council (ERC) under the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 640643.

European Research Council (ERC)

Comme toutes les données collectées dans i-Share, les données issues de la biobanque bénéficient du même niveau de sécurité et de confidentialité.

Les données issues de la collection biologique sont d’abord stockées de façon anonymisée au Centre de Ressources Biologiques du CHU de Bordeaux.

En dehors de l’analyse des taux de lipides et de la glycémie que nous transmettons aux participants avec leur accord, toute utilisation ultérieure reste strictement anonyme.

Elle comprendra l’extraction de molécules telles que l’acide désoxyribonucléique (ADN) et l’acide ribonucléique (ARN).

Nous planifions ensuite des analyses de génotypage (détermination des variations du code d’ADN sur les chromosomes ou de l’ARN témoignant de l’expression des gènes) et d’analyses de séquençage (analyse de l’ensemble de la séquence d’ADN ou ARN).

La biobanque et la banque d’imagerie se déroulent uniquement à Bordeaux pour des raisons pratiques liées aux accords avec les équipes s’occupant de recueillir des données biologiques et d’imagerie IRM.

Certaines des informations que vous avez données en remplissant les questionnaires i‐Share (en ligne ou lors de la visite médicale) peuvent être étudiées en association avec les informations biologiques et d’imageries recueillies.

Toutes les données sont codées, rendant ainsi leur analyse anonyme, et les analyses ne seront effectuées que si elles ont été approuvées par les autorités compétentes (CNIL, CCTIRS).

Les relations entre les données collectées sont analysées à l’échelon global, par comparaison entre groupes de participants et non au niveau individuel.

Vous recevrez des résultats des dosages de routine du prélèvement sanguin (cholestérol total, HDL‐cholestérol, LDL‐cholestérol, triglycérides, glycémie) par courrier et si vous le souhaitez ils seront également adressés à votre médecin traitant.

L’IRM n’étant pas un examen de diagnostic ou de dépistage mais uniquement un examen de recherche, aucune image ne vous sera transmise.

Les images IRM de votre cerveau ne sont pas systématiquement examinées pour la recherche d’anomalies par un neuro-radiologue expert.

Comme les visages, les cerveaux sont de toutes formes et tailles, de sorte qu’il y a beaucoup de variations à la normale. Rien ne garantit donc que des anomalies soient détectées.

Cependant, il est possible qu’une anomalie soit détectée, par hasard, par le manipulateur ou l’un des investigateurs.

Ceci constitue une « découverte fortuite ».

Si tel est le cas, les images IRM de votre cerveau seront étudiées par un neuro-radiologue expert qui fournira un avis sur l’importance de cette découverte fortuite pour votre santé, et sur l’avantage potentiel pour votre santé de vous en informer.

Si cette découverte fortuite ne présente aucun caractère de gravité pour vous ou si son importance ne peut être établie, cette découverte fortuite ne sera pas portée à votre connaissance.

Par contre, si cette découverte fortuite est susceptible d’être d’une importance sérieuse pour votre santé, vous en serez informé(e).

Dans le formulaire de consentement que vous signez avant l’examen, il est précisé que vous êtes d’accord pour qu’une telle anomalie du cerveau découverte lors de l’examen IRM vous soit communiquée. Si vous ne l’acceptez pas, vous ne pouvez pas participer à cette étude.

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