Un 1er bilan « plus que positif »
Dans un premier temps, Christophe Tzourio, investigateur principal, a fait le point sur l’état d’avancement de l’étude. Plus de 3000 étudiants inscrits et participant activement, une très bonne image sur les campus, une équipe dynamique et bien en place, un déploiement qui s’étend désormais à l’université de Versailles-St-Quentin, et, surtout, des premiers résultats prometteurs* qui vont s’affiner et s’enrichir au fil du temps… « le bilan est plus que positif », a-t-il déclaré. Pour la petite histoire, c’est ce même bilan qui avait été présenté la veille au comité d’évaluation de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), organisme chargé de suivre l’avancement des grands projets financés dans le cadre des investissements d’avenir. Aucune ombre au tableau, donc ? Pas tout à fait. Car si on peut se féliciter du grand nombre de participants (3000, c’est déjà un grand succès !), « on est encore un peu en dessous de la courbe théorique d’inscription », constate Christophe Tzourio. Lequel invite donc ses troupes, et la communauté étudiante dans son ensemble, à se mobiliser encore plus pour parler de l’étude et faire grandir cette communauté naissante.
Des conduites à risques à la plasticité cérébrale
Quel point commun entre les modalités d’adaptation au stress, les lésions cérébrales de la migraine, l’imagerie du cerveau et les facteurs environnementaux, ou encore l’effet de la nutrition sur la plasticité cérébrale… ? Toutes ces recherches sont menées dans le cadre d’i-Share. Certaines ouvrent un champ de recherche très peu voire jamais exploré, même au niveau international, en posant des questions inédites. Par exemple, existe-t-il un phénomène de résistance sociale à la vaccination ? Y-a-t-il un lien entre migraine et sclérose en plaques ? Ou bien encore, comment exploiter les images cérébrales de la même manière que l’on gère la vie des produits dans le monde industriel, selon un concept de « Product Lifecycle Management » ? Fidèle à sa vocation d’étude ouverte aux collaborations et aux partenariats, i-Share compte aujourd’hui 11 projets de recherche. Preuve de leur sérieux et de leur envergure, certains font l’objet d’une demande de financement européen et associent de nombreux chercheurs et médecins.
Bordeaux, Versailles, Nice… What else ?
En un an, i-Share a pris son envol et déjà élargi ses thématiques de recherche en attirant des équipes de chercheurs particulièrement intéressées par une cohorte de plusieurs milliers de jeunes adultes. C’est notamment le cas à l’Université de Nice, qui vient de nous rejoindre avec une étude originale sur la relation entre cerveau et immunité. Alors, après Bordeaux, Versailles et Nice, quelle sera la prochaine étape ? Sans doute une grande université parisienne riche de quelques 150 000 étudiants, qui a manifesté un vif intérêt. L’international avec l’université de Cluj en Roumanie qui participe déjà. L’aventure ne fait que commencer et elle est passionnante !
L’équipe i-Share
* Pour voir l’infographie #1 sur les premiers résultats d’i-Share, cliquez ici.