Leur diagnostic sur le fonctionnement des régimes de sécurité sociale des étudiants est sévère. Selon eux, les mutuelles sont d’une complexité « abracadabrante », alors même que le système avait été mis en place pour « amener les étudiants à l’autonomie ». Eh bien c’est raté ! Tout est compliqué (y compris pour les parents). Les remboursements tardent (quasiment toujours). On attend sa carte Vitale (pendant des mois, donc au passage avance des frais de médecin, pharmacie, dentiste). Il n’y a (le plus souvent) personne au bout du fil. En résumé, le système n’est pas forcément bien géré, donc il coûte cher, et il n’offre pas aux étudiants un niveau de service suffisant.
Les mutuelles étudiantes doivent mieux faire
Les auteurs du rapport proposent pistes d’amélioration, parmi lesquelles :
- l’unification de l’âge d’affiliation (entre 18 et 21 ans actuellement, selon les cas)
- un transfert des informations plus efficace afin d’éviter délais et perte de papiers
- une prise en charge dès le 1er septembre
- un changement de nom des deux mutuelles
- la mise à disposition d’une véritable offre de services… sur internet.
La fin de la concurrence ?
Que l’actuel régime de sécurité sociale étudiant doive évoluer, c’est donc une évidence. Deux scénarios sont avancés. Soit on le supprime et on maintient l’affiliation des étudiants au régime de leurs parents jusqu’à ce qu’ils deviennent salariés ou aient 25 ans révolus. Soit le régime est conservé, mais confié à un seul organisme afin de faire des économies de gestion. Finie la sempiternelle guerre des mutuelles au moment de la rentrée ? Quel dommage.