Augmentation du nombre d’IST pendant l’été
En cette période estivale, propice aux nouvelles rencontres, les infections sexuellement transmissibles se multiplient ! Ces dernières années, le nombre d’IST a augmenté de manière significative en France mais aussi en Europe. Les personnes les plus concernées par cette augmentation estivale sont les 15-24 ans.
La raison principale : les comportements à risque. A l’occasion des vacances d’été, les rencontres sont plus nombreuses et la vigilance a tendance à baisser. Le préservatif est alors bien souvent mis de côté. « Chez les moins de 25 ans, la prévalence élevée des infections à chlamydia et à gonocoque est la conséquence d’un nombre de partenaires plus important couplé à une utilisation non systématique du préservatif », déclare Santé publique France dans son dernier rapport.
Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a chaque jour plus d’un million de nouveaux cas d’IST dans le monde. Chez des personnes âgées de 15 à 49 ans, les quatre infections les plus répandues sont la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase. Chaque année ce sont 376 millions de nouveaux cas dans le monde.
L’été aussi, sortez couverts !
Alors, pour éviter une mauvaise surprise à la fin de vos vacances, protégez-vous ! Il existe plusieurs sortes de préservatifs : préservatif masculin, le préservatif féminin ainsi que les digues dentaires pour les cunnilingus et anulingus. Il est possible de se procurer des préservatifs gratuitement. Sachez que la marque « sortez couverts » est remboursée par l’Assurance maladie.
Pour contrer les IST, il faut se faire dépister. Le dépistage consiste en un prélèvement local (vaginal, buccal ou anal), une prise de sang et une analyse d’urine pour les hommes. Il est recommandé de se faire dépister après chaque rapport sexuel à risque. Ces infections sont bien souvent asymptomatiques. C’est-à-dire que l’on peut avoir contracté l’infection sans avoir aucun symptôme. Une infection traitée à temps se guérit facilement grâce à des antibiotiques ou un traitement local. En revanche, une prise en charge tardive peut entraîner de graves complications (stérilité, cancer…). Il n’y a pas de traitement pour toutes les infections. C’est le cas notamment du VIH, de l’herpès ou encore de l’hépatite B.
Où et comment se faire dépister ?
Un médecin, un gynécologue ou une sage-femme peuvent prescrire un test de dépistage des IST. Il est également possible de se rendre directement dans un Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) ou dans un Centre de Planification et d’Éducation Familiale (CPEF).
Pour en savoir plus sur les IST cliquez ici.
Pour trouver un centre de dépistage, rendez-vous sida-info-service.org. Il est également possible de téléphoner pour avoir plus de renseignements au 0 800 840 800.
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