Mises en place par Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), ces références nutritionnelles visent à améliorer l’état de santé de la population.
Actualisés et remodelés, ces repères* prennent en compte les risques d’exposition aux pesticides et autres métaux lourds.
Plus de fruits et légumes
Le slogan « des cinq fruits et légumes par jour » a bien été retenu. Cependant, il reste important de consommer des fruits et des légumes autant que possible.
En effet, qu’ils soient frais, surgelés ou en conserve, ils sont tous bénéfiques pour la santé. Ils apportent fibres, minéraux et vitamines.
Attention tout de même aux fruits en conserve : il faut privilégier ceux au sirop léger, tout en évitant de consommer le sirop.
Quant aux jus de fruits, il est recommandé de ne pas en boire plus d’un verre par jour et de se tourner vers les jus frais, pressés.
Réduire la viande et la charcuterie
En ce qui concerne la viande rouge (bœuf, mouton, veau, etc…), il faut limiter sa consommation à 500 grammes au maximum par semaine. La charcuterie, quant à elle, ne doit pas excéder les 150 grammes par semaine.
En cas de petite faim, préférez le jambon blanc au saucisson ou pâté.
Quant aux poissons et fruits de mer, il est préconisé d’en manger deux fois par semaine. Il est également judicieux de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement afin de limiter l’exposition aux métaux lourds.
Limiter les produits sucrés
Le sel, le gras et le sucre (desserts et boissons comprises) sont à limiter voire à exclure comme le rappelle le HCSP. La seule boisson recommandée par l’instance est l’eau.
Les pâtes, le riz, le pain et tout autre produit céréalier complet doivent être présents dans l’alimentation quotidienne pour favoriser l’apport en fibres en complément de sources de protéines et de végétaux (fruits et légumes).
Des indications non moralisatrices
Le Haut Conseil de la Santé Publique apporte aux citoyens des conseils plus globaux. Ainsi, il conseille de privilégier les aliments cultivés selon des modes de production réduisant l’exposition aux pesticides.
Il faut également favoriser une variété sous toutes ses formes et diversifier l’origine des produits.
Ces indications ne doivent pas être prises comme des injonctions moralisatrices, mais comme des repères vers lesquels tendre. Manger doit rester un plaisir !
FP/RC/AM
* Ces repères sont basés sur les rapports de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ainsi que sur les repères qui existent dans les autres pays occidentaux.
Sources