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Le régime alcoolique ou alcoolorexie

PUBLIÉ LE : 2 octobre 2013

Catégorie(s) : Vu sur le web Thématique(s) : Conduite à risque et accidents
Garder la ligne et ne pas se priver de boire, c’est la tendance qui monte pour rester « in ».
Le régime alcoolique ou alcoolorexie

Alcoolorexie = alcool + anorexie

Depuis quelques années, les jeunes femmes pratiquent ce nouveau type d’alcoolisation qui leur garantit un maintien parfait de leur ligne et l’assurance de fêtes alcoolisées « no limit ». En effet, un gramme d’alcool équivalant à 7 kilocalories, la barre des apports journaliers recommandés (2100 Kcal en moyenne pour les femmes et 2600 Kcal pour les hommes) peut être très rapidement dépassée. Par conséquent, l’objectif est simple : continuer de boire de l’alcool sans restriction et ne pas prendre une calorie.

La solution ? Sauter un repas, voir jeûner quelques jours, d’autant plus que cette pratique accélère la montée d’ivresse et permet de réduire les dépenses (pas d’achat de nourriture et moins de verres nécessaires pour l’effet recherché).

Le revers de la médaille

Outre le mal de crâne carabiné du lendemain de fête et le manque d’apport en bonnes calories pour l’organisme, l’alcoolorexie est aussi à l’origine de l’augmentation des comas éthyliques, de problèmes cognitifs (baisse de la concentration, de l’attention), des agressions sexuelles, des rapports sexuels non-protégés et de tous les risques qu’ils comportent. Sur le long terme, il est également possible de voir apparaitre des altérations cérébrales et autres problèmes cardiaques.

La réponse d’i-Share

Face à cette pratique grandissante et pour tenter de répondre au mieux aux problèmes de mise en danger de soi, l’étude i-Share, avec son Groupe Conduites à risque et Accidents piloté par le Professeur et Psychologue Grégory Michel, va dresser un état des lieux des comportements et des consommations dangereuses des étudiants.

I-Share observera les étudiants, en l’occurrence les femmes, et examinera les facteurs psychologiques, émotionnels et comportementaux associés à la « drunkorexie » puisque ces dernières seraient trois fois plus nombreuses à présenter ce comportement par rapport aux jeunes hommes. L’objectif à terme sera de pouvoir tirer des conclusions à partir de données fiables, tel est le défi d’i-Share. En étudiant la santé de la population étudiante, l’étude i-Share permettra de comprendre les comportements et, dans un second temps, de proposer des solutions adaptées.

Étudiants, pas encore inscrits à l’étude i-Share ? N’attendez plus et rejoignez-nous !

EM

Article Magasine Néon

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Publié le 26 septembre 2013
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Publié le 15 octobre 2013
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