Ne vous êtes-vous jamais demandé comment le cerveau humain fonctionnait ? Il est vrai qu’il nous fascine… Pour comprendre cet organe, i-Share vous propose de regarder la mini-série « Le cerveau, en bref » sur Netflix, composée de 5 épisodes : les souvenirs, les rêves, l’angoisse, la pleine conscience et les psychédéliques. Chacun de ces épisodes nous donne un aperçu du fonctionnement de notre cerveau qui reste mystérieux…
Épisode 1 : Les souvenirs
Même nos souvenirs les plus importants ne s’enregistrent pas parfaitement. Yanjaa Wintersoul, spécialiste de la mémoire réalise des quiz sur la mémoire et nous fait part de ses techniques. Dans ce premier épisode, découvrez comment le cerveau traite les souvenirs. Certains souvenirs peuvent même s’avérer inexacts.
Épisode 2 : Les rêves
Depuis toujours les rêves nous passionnent et restent énigmatiques. Avez-vous déjà pensé à analyser vos rêves ? Nos rêves ont-ils un sens ou un objectif ? Pourquoi rêvons-nous ?
Épisode 3 : L’angoisse
Ceux qui souffrent d’anxiété chronique voient le monde autrement. Pourquoi de nombreuses personnes dans le monde sont atteintes d’anxiété ? Savez-vous qu’il existe différents types d’anxiété ? Dans cet épisode, apprenez à vivre avec votre anxiété.
Épisode 4 : La pleine conscience
Comment la méditation peut modifier le fonctionnement du cerveau ? Et peut-elle changer la vie ? La méditation peut transformer notre rapport au monde. Inspirez profondément, expirez lentement et constatez à quel point elle peut être bénéfique pour votre bien-être.
Épisode 5 : Les psychédéliques
Que se passe-t-il lorsque le cerveau est sous l’influence de substances hallucinogènes ?
Pour en savoir plus, découvrez la bande-annonce
L’expansion du phénomène “smart drugs” chez les étudiant.e.s
Depuis plusieurs années, on constate la naissance d’un nouveau phénomène chez les étudiants, celui des “smart drugs” autrement dit les drogues intelligentes. Initialement utilisés sur prescription médicale pour traiter des maladies telles que les troubles de l’attention, la narcolepsie ou encore l’hypersomnie, les smarts drugs sont des psychostimulants détournés de leur utilisation première. Elles sont plus particulièrement utilisées par les étudiant.e.s durant les périodes d’examens, connues comme étant des fortes périodes de stress, avec pour objectif de rester concentrer, lutter contre la fatigue et mieux résister au stress. Cependant, l’utilisation de ces médicaments à des fins non médicales et sans suivi peut entraîner des effets indésirables ainsi que des conséquences à long terme.
Quels produits ?
En France, les deux molécules les plus répandues sont le méthylphénidate et le modafinil.
La première molécule, le méthylphénidate, vendue sous les marques Ritaline ou Concerta, est le médicament intelligent le plus populaire. Initialement développé pour traiter les troubles de l’attention et de l’hyperactivité chez l’enfant, son utilisation est détournée pour augmenter la concentration. Le méthylphénidate agit sur le cerveau en augmentant le niveau des neurotransmetteurs dans le système nerveux. Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le nombre d’utilisateurs de Ritaline avait augmenté de 20 % entre 2008 et 2014. Impossible, néanmoins, d’estimer la part des prescriptions indues.
La seconde molécule, le modafinil, disponible sous les marques Modiodal et Provigil, est indiqué pour traiter les troubles du sommeil (narcolepsie, hypersomnie). Il sert donc à repousser la fatigue et à favoriser la mémorisation de données. Il agit en augmentant le niveau de dopamine dans les synapses entre les cellules nerveuses du cerveau ce qui permet de stimuler la mémoire ainsi que la capacité à effectuer d’autres tâches mentales.
Quels effets ?
Comme toute substance stupéfiante, les effets indésirables d’une prise de psychostimulants sont variables. Il y a deux cas où le produit est absolument prohibé : les malformations cardiaques et la dépression. La liste des effets possibles est longue : AVC, troubles psychiatriques, agressivité, anxiété, tendance suicidaire, hallucinations, anorexie, troubles cardio-vasculaires ou encore hypertension.
De plus, une étude réalisée par des chercheurs américains sur les effets des drogues intelligentes sur le cerveau a montré qu’elles peuvent causer une diminution à long terme de la plasticité du cerveau, nécessaire pour la planification, le changement de tâche et la souplesse d’adaptation dans les comportements.
Au vu de la constante augmentation de la consommation de ces pilules chez les étudiants, il semble primordial d’étudier rapidement ce phénomène afin de pouvoir sensibiliser aux conséquences à long terme de ces drogues.
Les IRM cérébrales chez i-Share
Chez i-Share, on s’intéresse aussi à votre cerveau. Sous la houlette du professeur Stéphanie Debette et du professeur Bernard Mazoyer, et afin de compléter l’ensemble des données de santé récoltées via les questionnaires annuels, l’étude i-Share a décidé de se doter d’une banque de données biologiques et d’une banque de données d’imageries cérébrales par IRM (imagerie par résonance magnétique).
Lancées en octobre 2015 et clotûrées en juin 2017, la biobanque et la banque d’IRM i-Share comptent 2000 participant.e.s. L’objectif ? Améliorer la santé des jeunes et mieux prévenir certaines maladies. Pour ensuite développer des stratégies de prévention afin de les éviter.
Vous êtes curieux.ses et vous voulez en savoir plus ? Retrouvez plus d’informations ici.
Sharers, nous vous conseillons vivement cette série très instructive ! Vous en apprendrez plus sur votre santé et sur vous-mêmes.
YD & LB
Sources
- https://www.netflix.com/fr/title/81098586
- https://www.youtube.com/watch?v=9SzZTTHbj-8&feature=emb_logo
- https://www.caminteresse.fr/sante/les-etudiants-francais-sont-ils-dopes-11122173/
- https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-medicament-pour-enfants-hyperactifs-detourne-pour-carburer-aux-examens_be4a4fd6-2905-11e7-a853-3e1b090249bc/
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