Retour de l’équipe i-Share, présente le vendredi après-midi, sur cet évènement e-santé de pointe !
2017 est la 1ère année comptant plus d’objets connectés que d’êtres humains sur Terre avec 8 milliards d’objets connectés.
Pourtant aucune structure ne sécurise vraiment l’e-santé, via une commission par exemple.
C’est pourquoi ce congrès apporte un regard global et surtout complet sur l’évolution du secteur de la santé.
Nouvelle ère de la télémédecine by Uwe Diegel
Uwe Diegel, ancien CEO d’iHealth Europe, a animé d’une main de fer la conférence de l’après-midi pour « casser les codes des anciens » dit-il.
Il met en avant la santé personnalisée rendue possible grâce à l’e-santé permettant ainsi de gadgétiser le secteur.
Concernant les limites de ce sujet, il souligne que la relation client-assurances est une relation d’adversaire alors qu’elle devrait être un partenariat entre les deux parties.
De plus, dans notre société, les maladies chroniques sont vécues d’une façon honteuse par les personnes atteintes qui se retrouvent jugées malgré elles. Cela explique que les données médicales se doivent d’être sécurisées à 100%.
1ère table ronde sur la nouvelle morale, l’usage des données et sa règlementation
Bernard Claverie, directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Cognitique, Francis Jutand, directeur général adjoint de l’Institut Mines Télécom et Vincent Olivier, journaliste santé, sont revenus lors de la 1ère table ronde sur le progrès et l’innovation, des thématiques nécessitant un cadre éthique et moral.
Les règlementations prennent du temps à se mettre en place. Elles ont toujours un temps de retard par rapport à l’expérimentation, et ce, à cause du rythme effréné des inventions dans le domaine des nouvelles technologies. Cependant, l’expérimentation permet de faire progresser la réglementation. Enfin, l’expérimentation a besoin de régles, donc d’une législation garantissant la sécurité de l’interêt général.
Selon V.Olivier, « l’intérêt général c’est quand cela convient au plus grand nombre ».
2ème table ronde sur l’évolution de l’évaluation
Sandrine Bourguignon, économiste de la santé et directrice associée de Stratégique Santé, Emmanuelle Fourneyron, chef de projet « EVA TSN » à l’université de Bordeaux et Christine Balagué, Chaire Réseaux Sociaux et Internet de l’Institut Mines Télécom, ont abordés les questions des nouvelles évaluations relatives aux nouvelles technologies lors de la 2ème table ronde.
Ces intervenantes précisent que le secteur médical est complexe et se doit donc de présenter plusieurs formes d’évaluations.
L’évaluation va dépendre de plusieurs facteurs :
- La cible visée
- La valeur d’usage
- Le bénéfice perçu
Tout dépend pour qui et pourquoi on évalue, mais cela amène forcement des changements et une forte adaptation dans les évaluations informatisées.
Le mot de la fin par Francis Jutand
Francis Jutand est revenu sur les différents thèmes débattus en précisant que les technologies amenaient le secteur et ses métiers à se diversifier.
Selon lui, une très forte prise de conscience est en train d’émerger concernant la morale, l’éthique et la sécurisation des données dans le secteur médical. Cependant, trop de régulation pourrait également amener à l’implosion.
Petit plus : le hackathon
Il s’agit d’un marathon de présentation pour des prototypes en innovation santé réalisé par une équipe multidisciplinaire.
Les prix 2017 ont été remportés par :
- CAP SOS : Grand Prix – meilleure solution pour le patient
- Meditest : Prix Région Nouvelle Aquitaine
- Satelia : Prix meilleure solution pour le professionnel
- Health Prover : Prix Lilly
Vous avez envie de créer et d’innover pour le futur et la santé ? Restez connecté et participez à l’édition 2018 du hackathon !
Petits conseils pour réussir votre projet d’innovation lors du prochain hackathon :
- Identifier le besoin précis ainsi que sa cible (rédiger un cahier des charges)
- Analyser les conditions réelles et tester
- Collaborer avec une équipe compétente et surtout investie
EMO
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