L’alcool, c’est quoi ?
Beaucoup de types d’alcool existent mais le plus commun est l’alcool éthylique (ou éthanol).
Cette forme d’alcool est obtenue via la fermentation de fruits, de grains ou de tubercules.
C’est cet élément de base qui déterminera la couleur et le goût du breuvage.
Il existe ainsi une large palette de couleurs et de goûts des boissons alcoolisées.
Une indication se trouve sur les bouteilles pour désigner le degré ou le pourcentage d’alcool pur contenu pour 100ml.
Et sur le corps ?
Doté de molécules de petites tailles qui se dissolvent rapidement, l’alcool se diffuse vite dans le corps humain.
Une fois dans le sang, l’éthanol se répand dans tous les organes du corps humain notamment dans le cerveau, le foie et les poumons.
C’est alors que le corps augmente la libération de la dopamine (hormone du plaisir) à l’origine de l’addiction.
Et sur la santé ?
L’alcool présente différents risques pour notre santé.
Ils sont présents à court terme mais aussi sur le long terme.
À court terme :
- diminution des réflexes, de la vigilance,
- somnolence [ATTENTION : peut mener à la perte de connaissance voire au coma éthylique (baisse de la tension artérielle, de la fréquence respiratoire et de la température corporelle), qui est une urgence médicale du fait du risque vital.],
- perte de l’inhibition, annihilation de la peur du risque,
- comportements violents,
- …
Au long terme :
- addiction à l’alcool,
- maladie chronique hépatique (cirrhose),
- cancer,
- maladies cardio-vasculaires,
- détérioration cérébrale,
- …
Consommation chronique et binge drinking
Il existe différents modes de consommation de l’alcool :
- L’abstinence : pas de consommation ou de manière extrêmement occasionnelle,
- Peu problématique : modérée, adaptée à la situation, et n’entrainant aucun dommage pour soi ou autrui. Rappelons malgré tout que, selon certains experts, une consommation faible mais chronique pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé (risque de cancer),
- Problématique : consommation mettant en danger le consommateur et son entourage comme :
- l’ivresse ponctuelle ou binge drinking
- la consommation chronique (élevée et régulière)
- la consommation inadaptée à la situation (au travail, à l’école, au volant, pendant
- la grossesse, lors d’activités sportives, pendant un traitement médicamenteux, consommation des enfants)
- Dépendant : le consommateur éprouve un désir irrépressible de boire, ne peut diminuer sa consommation, augmente la quantité d’alcool pour atteindre l’état d’ébriété, abandonne ses loisirs, activités ou relations pour boire, ne peut s’empêcher de boire alors que des problèmes de santé ou relationnels sont liés à l’alcool, ne se rend pas compte du nombre de verres bus.
Tous ces modes de consommation de l’alcool ont des conséquences à plus ou moins long terme sur la santé.
Zoom sur le binge drinking
Le binge drinking est défini comme le fait de boire au moins 6 verres d’alcool en 2h.
C’est une prise d’alcool ponctuelle, unique et démesurée, effectuée le plus rapidement possible.
Cette pratique plutôt récente est fréquente chez les jeunes en soirée, dans les bars, boîtes ou fêtes étudiantes.
Le risque encouru est proportionnel au taux d’alcool dans le sang.
Mais les conséquences sur la santé sont quasi immédiates, notamment le risque de coma éthylique, d’accidents de la voie publique ou encore de rapports sexuels non consentis.
Binge drinking et cerveau
Dans le monde de la recherche, une forte suspicion existe sur le fait que pratiquer le binge drinking abimerait le cerveau et notamment les circuits de la mémoire.
C’est ce que l’étude i-Share va permettre d’analyser dans le futur grâce aux IRM cérébrales réalisés dans le cadre de la biobanque.
Et sur les Sharers ?
Parmi les Sharers, 21% consomment de l’alcool 2 fois par semaine ou plus et 8% n’en n’ont jamais bu.
En termes d’ivresse, 5% des Sharers pratiquent le binge drinking au moins 2 fois par semaine.
Et pour toi, c’est quoi l’alcool ?
ML
Sources
Source image
- de Jens Johnsson sur unsplash